Visiter les 11 chapelles et église du village d’Eyguières
Durée : 1h pour les chapelle situées dans le village
Prévoir 1 à 2h de plus pour les autres chapelles
Les durées estimées sont données pour un déplacement piéton.
Par un acte daté de 1139 d’Alphonse 1° comte de Provence, on sait qu’une église est mentionnée sous le vocable de Sainte-Marie-Magdeleine et qu’elle était implantée contre le rempart du château dans sa partie orientale.
Cet oratoire a été reconstruit presque à l'identique, mais avec des matériaux modernes, en 1984 après que l'original eut été détruit par un véhicule. Ne subsiste de l'ancien oratoire que la croix en fer forgé. Dans la niche en plein cintre, se trouve la statue du saint.
On profita de la reconstruction pour le déplacer légèrement pour sa sécurité.
Quelques mots sur Saint-Joseph : Saint-Joseph était le chef de la Sainte Famille. Il s'est occupé de tout ce qui était nécessaire à la Vierge Marie et à Jésus. Il est donc le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs et des mourants (il mourut entouré du Christ et de la Sainte Vierge).
De nombreux catholiques confient à sa prière leurs affaires matérielles : une recherche d'emploi, une recherche d'appartement....
Par ailleurs, en raison de sa qualité d'homme juste, beaucoup de catholiques demandent son intercession pour discerner leur vocation, rencontrer le bon époux, la bonne épouse...
Saint-Joseph est fêté le 19 mars. Sa fête était très suivie par les artisans (il était charpentier) puis par les ouvriers (pour ces derniers, dans les limites de leurs disponibilités).
Construite au XIX siècle, sur l’ancien site de l’église primitive Sainte-Marie-Madeleine et de son cimetière, la chapelle se caractérise par une nef unique composée de trois travées formées par des arcs doubleaux construits en pierre de taille, et qui se prolongeait à l’ouest par une petite pièce, probablement la sacristie, dont le toit est effondré depuis des années.
Cette croix était autrefois sur la place de la Croix, aujourd'hui place Thiers.
Cet oratoire fut érigé par la confrérie des vignerons et cultivateurs.
Autrefois, on s'y arrêtait le jour de la procession du 25 avril, au retour de la messe célébrée en la chapelle Saint-Pierre-de-Vence.
Cette tradition se perpétue encore de nos jours, avec la bénédiction des champs, des récoltes et des troupeaux et le traditionnel repas composé du cabri et de l'omelette de luzerne (2-2-3).
Quelques mots sur Saint-Marc, Sant-Marc en provençal : Saint-Marc est représenté tenant un livre dans sa main gauche et une plume dans sa main droite. Un lion est assis à ses pieds.
Saint-Marc, disciple évangéliste des apôtres Pierre et Paul, est venu, par bateau, évangéliser la région de la vallée du Pô, en Italie.
Il fait naufrage dans la lagune qui allait donner naissance plus tard, en 452, à Venise.
Capturé et torturé à Alexandrie, en Egypte, il y meurt en martyr en l'an 60.
La chapelle est située sur une propriété privée.
Elle est inscrite aux monuments historiques depuis le 28 septembre 1926.
De style roman, l’edifice est une construction massive, de conception très simple. Elle se compose d’un chœur fermé par une abside pentagonale, d’une nef à deux travées et de deux chapelles latérales adossées au côté sud de la nef.
A l'origine cette chapelle était l'église paroissiale de Roquemartine sous le vocable de Sainte-Marie, puis sous celui de Saint-Sauveur. Elle a été bâtie aux environs du X°-XI siècle.
On retrouve quelques mentions de l'église à partir de la fin du XI siècle. Elle est l'objet d'une donation à l'abbaye Saint-Victor de Marseille avant 1096.
Le prieuré de Sainte-Marie est peu mentionné par la suite. On le retrouve au XII° siècle dans les confirmations papales. Un seul acte du fonds de Saint-Victor concerne la prise de possession du prieuré en 1433 par Pierre de Naples.
Après la Révolution, elle devient chapelle. Dès lors et jusqu'en 1870, la messe n'est célébrée dans la chapelle du castellas, par le clergé d'Eyguières, que le jour de la fête patronale, le 6 août ou le dimanche suivant.
Au nord de la nef, des fouilles ont mis au jour des vestiges de bâtiments. Un cimetière existait près de la chapelle, mais il n'en reste rien de visible.
Quelques seigneurs de Roquemartine ont été inhumés dans l'église.
Située dans le cimetiere paysager d’Eyguières, il semblerait que cette chapelle secondaire, dédiée à Saint-Vérédème, ait été édifiée sur les vestiges d’un édifice antique.
La chapelle, de style roman, datée du Xl siècle, est orientée’. Un bâtiment qui servit probablement de loge au gardien des lieux, a été accolé à l’ouest de la chapelle.
En 1074 la famille Isnard fait donation de la chapelle à l'ordre de Saint-
Ruf.
Dans un acte de 1189, les chanoines de l'ordre de Saint-Ruf ainsi que les églises et chapelles d'Eyguières, dont la chapelle Saint-Vérédème, sont mis sous la protection d'Alphonse I", roi d'Aragon, comte de Barcelone et comte de Provence.
Durant l'administration par les chanoines de l'ordre de Saint-Ruf, ceux-ci confièrent la garde de la chapelle et du cimetière, qui servait aussi bien aux catholiques qu'aux protestants, à un ermite.
Au cours de l'année 1626, les catholiques contestèrent le droit aux protestants d'y enterrer leurs morts. L'ermite gardien, Jean Gounaud, présenta une requête au parlement de Provence pour «qu'il soit fait aux protestants interdiction et defense d'enterrer leurs morts dans ledit cimetiere».
Un accord fut trouvé entre les parties, les protestants acheterent un terrain dans le quartier de la Carreiradou pour en faire leur cimetière.
En 1660 le Conseil de ville donne une allocation de 30 francs pour doter la chapelle d'une cloche.
Cet édifice est réparé en 1785, quand on transporte au cimetière actuel les ossements qui se trouvaient dans les caveaux autour de l'ancienne église Sainte-Marie-Madeleine.
Une nouvelle restauration de l'édifice est réalisée en 1879.
La chapelle est classée monument historique le 16 octobre 1906.
Autrefois, le troisième jour des fetes des Rogations, la procession faisait le tour de la «Parade» et allait à la chapelle Saint-Vérédeme où se chantait la grand-messe. Encore de nos jours, une messe est dite le jour des morts.
Quelques mots sur Saint-Vérédème : Sant-Verume, en provençal, patron d'Eyguières, né en Grèce en l'an 660, meurt en Avignon le 17 juin 722. Après son passage à Eyguières, recherchant avant toute chose la solitude absolue pour vivre pleinement sa vie d'ermite, il se retire à Sanilhac (Gard), diocèse d'Uzès, avant de devenir évêque d'Avignon en l'an 700. Il le restera jusqu'à sa mort. Sa statue en bois doré se trouve dans l'église Notre-Dame-de-Grâce.
La chapelle, construite probablement à la fin du XIème siècle, a été régulièrement restaurée. La façade semble dater du XVIIIème siècle.
L’intérieur est une simple nef voutée en berceau.
Le chœur est une abside dite en «cul de four’». Aucun élément de décor n’est visible. Les murs sont recouverts de crépi.
Le domaine de Saint-Pierre-de-Vence où se trouve l'église, appartenait à la fois à Imbert d' Eyguières, à Jabert de Lamanon et à Pierre Isnard et sa famille. L'église est bénie par l'archevêque d'Avignon en 1048.
En 1069, l'église et ses dépendances sont données à l'ordre de Saint-Ruf. L'église est dite en ruine, les moines de l'ordre de Saint-Ruf se chargent de sa reconstruction.
En 1098, l'archevêque Arbert d'Avignon, confirme la donation, consacre l'église reconstruite, la dédie à la Sainte Trinité-La Vierge-Saint-Pierre-de-Vence et y institue un cimetière.
Au X° - XI siècle, avec le développement et le regroupement de la population autour du castellas de Roquemartine, l'église Saint-Pierre-de-Vence devient simple chapelle.
Dédiée plus tard à Saint-Marc, la chapelle ne sert plus que pour le pelerinage religieux de Saint-Marc (le 25 avril) et ce jusqu'en 1905. Chaque année, la population, en procession rend hommage aux premiers habitants de notre cité.
On y célèbre la messe au cours de laquelle les femmes portent les graines des vers à soie pour les faire bénir. A cette occasion les navettes (petites pâtisseries provençales) sont distribuées.
Une plaque de marbre apposée à une paroi indique que le sanctuaire a été rendu au culte en 1938, grâce à Lucien Gamet, acquéreur du domaine. Cet industriel, maire d'Orgon, est aussi qualifié « ami des pauvres ». Cette plaque a été posée en 1948, peu après son décès.
Chaque année depuis les années quatre-vingt, le 25 avril, le pèlerinage de la Saint-Marc se déroule à nouveau selon les anciennes traditions. Les Eyguiérens partent en procession jusqu'à la chapelle pour assister à la messe traditionnellement en provençal et à la bénédiction des navettes, puis se dirigent vers l'oratoire Saint-Pierre d'où le prêtre de la paroisse bénit les champs.
Il s’agit d’un plan simple, à nef unique, se terminant par une abside au nord. L’ensemble de la construction mesure 10,60 m. de large et 12,50 m de longueur, suivant un axe nord-sud.
Alors que la peste de 1720 frappe la Provence et occasionne nombre de victimes, la contagion épargne le village d’Eyguières.
Comme ailleurs en Provence, les mesures de lutte contre la propagation de l'épidémie (interdiction d'acces au village faite aux étrangers, fumigations des maisons,...) sont renforcées par un grand élan spirituel. Saint-Roch connaît alors un intérêt particulier.
Si cette dédicace de Saint-Roch s'attache à l'une des chapelles latérales de l'église paroissiale, il est envisagé, lors du Conseil du 16 janvier 1724, de lui édifier un véritable oratoire afin de le remercier de sa protection.
L'année suivante, le 29 septembre 1725, la Communauté vote 150 livres pour achever la construction de cette chapelle.
La construction est cependant de médiocre qualité puisqu'en 1759 il sera décidé de la reconstruire.
L'intérieur est décoré en 1964, de peintures murales, œuvres de M. Albert Martin.
A la lecture des textes anciens, nous remarquons que le 25 février 1725 il est question de la confrérie de Saint-Sébastien et Saint-Roch, le 8 septembre 1738, de la confrérie de Saint-Roch et Saint-Sébastien, et le 30 janvier 1774, Saint-Sébastien disparaît et la confrérie ne garde alors plus que le nom de Saint-Roch.
Jusque dans les années soixante, le 16 août, était célébrée une messe et le pain béni était distribué.
Quelques mots sur Saint-Roch : né à Montpellier vers 1340, orphelin très jeune, il étudie la médecine. A sa majorité il laisse tous ses biens aux pauvres et part en pèlerinage à Rome. Il s'arrête dans plusieurs villes atteintes de la peste pour y soigner les malades. Il en guérit un grand nombre. A son retour de Rome, il est lui-même contaminé et se réfugie dans une forêt où seul un chien lui apporte régulièrement un pain.
Guéri, il repart vers sa ville natale. En chemin il est pris pour un espion et jeté en prison, où il décédera vers 1378. Reconnu trop tard par ses concitoyens, il sera inhumé à Voghera en Italie. Ses cendres seront transférées bien des années plus tard à Venise.
Des vestiges de la chapelle Notre-Dame-des-Anges subsistent encore sur une butte rocheuse du quartier des Cadenières. La roche, de la pierre dite de safre, a été retaillée pour asseoir l’édifice, élevé vers les X’-XI siècles
La chapelle était orientée' et comportait une nef à deux travées constituées d'arcs de décharge reposant sur des corbeaux places aux sommets de piliers avec un piédroit médian. Actuellement il ne reste plus qu'un arc, et le départ du second, constituant le mur nord de l'édifice qui est contrebuté à l'extérieur pour assurer la solidité de l'ensemble. Les chaînages d'angles, les ares et piliers sont réalisés en pierres soigneusement taillées sur lesquelles figurent encore de nombreuses marques de tâcherons. Le remplissage des murs est fait d'un moellonage grossier comportant quelques pierres taillées en remploi.
A l'est, l'abside a entièrement disparu mais les traces de taille visibles dans le rocher permettent de penser qu'elle était de forme semi-circulain:
Postérieurement, au début du XIX® siècle, une maison de berger comportant un étage fut édifiée sur l'emplacement du chœur.
Les documents écrits concernant Notre-Dame-des-Anges sont tres rares. La mémoire collective locale veut qu'elle ait été située sur le chemin des Marseillais qui reliait les villes de Marseille et de Lyon en passant par Avignon. Cette voie antique, venant de Lamanon, contournait le massif du Défends dans sa partie nord sur le domaine de Beauvezet, traversait les marais de la Baume, longeait la chapelle et enfin prenait la direction d'Orgon tout en transitant par le domaine de Saint-Ange.
Au XII siècle, la chapelle aurait été le lieu de culte d'une communauté de moines-carriers qui exploitaient, en carrière à ciel ouvert, la pierre dite du
Verdelet. On y célébrait encore des offices en 1708.
Tout autour de l'édifice religieux, des tombes rupestres sont encore bien visibles.
De nos jours, les terrains entourant le site, propriété privée, sont clôturés.
La chapelle, construite par la confrérie de Saint-Éloi, était située au croisement de l’avenue de la Gare avec l’ancien chemin d’Arles à Salon (ou de l’antique chemin gallo-romain), maintenant avenue Cassin.
Chaque deuxième dimanche du mois de juillet, la population se rendait en procession en ce lieu pour la bénédiction des chevaux et autres animaux de trait.
En1893, la chapelle tombait en ruine; elle est rasée pour élever en lieu et place le monument de la Vierge blanche.
Quelques mots sur Saint-Éloi : Saint-Éloi (588-660), qui a servi en qualité d'évêque dans la cathédrale de Noyon, est surtout connu pour avoir eté au service, entre autres, du roi Dagobert, comme nous le rappelle la célèbre chanson ! Mais ce saint homme était également, et surtout, le patron des ouvriers travaillant les métaux tels que les maréchaux-ferrants, les charretiers, les laboureurs ou encore les orfèvres et autres armuriers.
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Ce site a été développé par l’association Agir Ensemble Pour Eyguières.
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