Visiter les 18 oratoires du village d’Eyguières dont certains sont sur des domaines privés.
Durée : 2h pour les oratoires situés dans le village
Prévoir 2h de plus pour les autres oratoires
Les durées estimées sont données pour un déplacement piéton.
Seuls les croix et oratoires situés sur le domaine public sont identifiés sur la carte.
Dressé grâce à la générosité de la famille du sénateur Jean-Marie Bayol, l’oratoire Saint-Joseph se situe à l’angle de la rue des Frères mineurs et de la route de Sénas.
Cet oratoire a été reconstruit presque à l'identique, mais avec des matériaux modernes, en 1984 après que l'original eut été détruit par un véhicule. Ne subsiste de l'ancien oratoire que la croix en fer forgé. Dans la niche en plein cintre, se trouve la statue du saint.
On profita de la reconstruction pour le déplacer légèrement pour sa sécurité.
Quelques mots sur Saint-Joseph : Saint-Joseph était le chef de la Sainte Famille. Il s'est occupé de tout ce qui était nécessaire à la Vierge Marie et à Jésus. Il est donc le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs et des mourants (il mourut entouré du Christ et de la Sainte Vierge).
De nombreux catholiques confient à sa prière leurs affaires matérielles : une recherche d'emploi, une recherche d'appartement....
Par ailleurs, en raison de sa qualité d'homme juste, beaucoup de catholiques demandent son intercession pour discerner leur vocation, rencontrer le bon époux, la bonne épouse...
Saint-Joseph est fêté le 19 mars. Sa fête était très suivie par les artisans (il était charpentier) puis par les ouvriers (pour ces derniers, dans les limites de leurs disponibilités).
On peut regretter que le socle ait été réalisé en matériau moderne lors du déplacement de l’oratoire décidé à la suite d’un incident routier qui l’avait endommagé. Le fût, en pierre de taille, a été renforcé et grossi, la niche est cintrée et le toit, légèrement arrondi, placé sur une corniche; le tout surmonté d’une croix en fer forgé.
Cette croix était autrefois sur la place de la Croix, aujourd'hui place Thiers.
Cet oratoire fut érigé par la confrérie des vignerons et cultivateurs.
Autrefois, on s'y arrêtait le jour de la procession du 25 avril, au retour de la messe célébrée en la chapelle Saint-Pierre-de-Vence.
Cette tradition se perpétue encore de nos jours, avec la bénédiction des champs, des récoltes et des troupeaux et le traditionnel repas composé du cabri et de l'omelette de luzerne (2-2-3).
Quelques mots sur Saint-Marc, Sant-Marc en provençal : Saint-Marc est représenté tenant un livre dans sa main gauche et une plume dans sa main droite. Un lion est assis à ses pieds.
Saint-Marc, disciple évangéliste des apôtres Pierre et Paul, est venu, par bateau, évangéliser la région de la vallée du Pô, en Italie.
Il fait naufrage dans la lagune qui allait donner naissance plus tard, en 452, à Venise.
Capturé et torturé à Alexandrie, en Egypte, il y meurt en martyr en l'an 60.
L’oratoire se compose d’un fût carré très élancé, d’une niche cintrée sur corniche. Le toit légèrement pyramidal devait porter une croix. La niche abrite la statue du saint, la tôte reposant dans sa main.
Il fut dressé lors de la mission de 1883.
La date gravée sur le socle, rappelle cette mission ainsi que Gaspard REY, curé d'Eyguières de 1872 à 1892 et Léopold Roquebrune, vicaire de 1881 à 1885.
Quelques mots sur Saint-Symphorien, Sant-Sifourian en provençal : natif d'Autun, Symphorien subit le martyre autour de l'an 180, probablement sous Marc-Aurèle. Ayant refusé de rendre le culte à l'empereur il fut décapité dans sa vingtième année.
Le socle carré est constitué de plusieurs blocs de pierre, le fût est en pierre de safre. Une niche protégée par une grille en fer forgée, abrite une statue de la sainte.
Le toit en forme de coupole surbaissée et la corniche sont également en pierre de safre.
Une croix en fer forgé surmontait l'ensemble. Celle-ci, tombée lors d'intempéries, a été remise au dépôt d'études archéologiques, en attendant une restauration prochaine de l'oratoire.
Il est à noter que la chapelle du couvent des Récollets était dédiée à Sainte-Anne. Les frères mineurs des Récollets, se rendant à la croix du Sèti, au nord du village, passaient par le chemin Sainte-Anne, devant l'oratoire, puis prenaient le chemin qui a conservé leur nom, chemin des Frères mineurs.
Quelques mots sur Sainte-Anne, Santo-Ano en provençal :
Présentée comme la mère de la Vierge Marie et donc la grand-mère de Jésus, ce n'est qu'en 1854 que sa fête solennelle et son culte ont été officialisés.
Sainte-Anne est souvent représentée avec sa fille Marie dans les bras, ou en train de lui apprendre à lire.
Elle est la patronne de nombreux corps de métiers, notamment des menuisiers, des ébénistes, des ménagères et des dentelières.
Cet oratoire, élancée et très sobre, en galets de Crau de forme et de couleur diverses est uniquement composé d’un soubassement et d’un fût. La niche contient une statue de Saint-Pierre, réalisée par un santonnier eyguièren.
Une très belle croix en fer forgé surmonte le toit en galets de petites dimensions et de forme arrondie, posé sur une corniche qui est un simple rang de tuile.
Il fut érigé à l'initiative de trois sociétaires de l'Escolo Felibrenco de la Crau et béni le 25 avril 1953 par l'Abbé Bucelle, curé de la paroisse d'Eyguières.
Aujourd'hui encore, le jour de la fête de la Saint-Marc (25 avril), une procession se rend à l'oratoire en souvenir de la période où la messe était dite chaque dimanche dans la chapelle Saint-Pierre-de-Vence, toute proche. La tradition qui consiste à terminer la procession par un repas composé d'un cabri et de l'omelette à la luzerne remonte à 1838, année où quelques lettrés, s'étant réunis pour la Saint-Marc, chantèrent des vers d'abord en français puis en provençal au cours du repas. Cette fête, «La riboto doù cabrit» allait marquer la naissance du félibrige eyguiéren en 1869 et c'est dans une salle du mas de Saint-Pierre-de-Vence qu'eut lieu pendant de nombreuses années le repas du cabri.
Quelques mots sur Saint-Pierre, Sant Pèire en provençal :
Apôtre, originaire de Galilée, il annonce aux juifs la résurrection du Christ, baptise les premiers convertis et meurt à Rome en 64. Sur sa tombe selèvera la basilique vaticane. Représenté sous les traits d'un vieillard, il tient à la main, soit un rouleau, soit une clef, soit un trousseau de clefs.
L’oratoire est constitué d’un pilier carré en pierre de taille surmonté d’une niche en plein cintre sur une corniche débordante. Le toit pyramidal ne comporte pas de croix.
Situé dans une vigne, l'oratoire est érigé par la famille Salen. Les inscriptions «Reconnaissance à saint Gens 1833 1906 RS» sont inscrites sur le fût du monument.
Quelques mots sur Saint-Gens, Sant-Gent en provençal : des documents écrits, comme la tradition orale, placent la courte vie de Gens au début du XII° siècle.
Né à Monteux, dans le diocèse de Carpentras, il quitte sa famille et son village, encore adolescent, pour vivre en ermite dans la solitude d'un vallon sauvage proche du Beaucet. D'après la légende, il y aurait fait jaillir deux sources d'un rocher.
Il meurt le 16 mai 1127 et son corps est déposé dans un rocher, près duquel une chapelle romane est élevée vers le milieu du XII° siècle.
Appuyé sur la ferveur populaire et de nombreux miracles, son culte est approuvé par l'Église. Il est invoqué pour obtenir la pluie en période de grande sécheresse.
De nos jours, comme aux siècles passés, son pèlerinage est l'un des plus fréquentés de toute la région provençale.
Saint-Gens était également imploré pour être préservé des fièvres.
L’oratoire Notre-Dame est l’un des plus beaux oratoires d’Eyguières avec sa niche ouverte sur les quatre côtés; le toit à quatre pentes était surmonté d’une boule en pierre. Sur un fronton, est sculpté un monogramme.
Erigé au début du XIX® siècle par le marquis de Benault de Lubières, l’oratoire se trouve aujourd’hui sur la propriété de la famille de Becdelièvre.
Aujourd’hui disparu, il se trouvait sur l’avenue Saint-Véran. Il fut érigé par la confrérie de Saint-Véran.
Construit en pierre de safre très friable, la base supportait une niche en cintre surbaissée sur corniche massive. Le toit pyramidal, également sur corniche, était surmonté d’une croix en fer forgé ouvragée. (Description de Pirigoin, association nationale des amis des oratoires).
L'oratoire a été détruit par l'érosion et les chocs successifs de divers véhicules.
La croix en fer forgé a été retrouvée et fait partie du fond patrimonial municipal et se trouve actuellement au Centre d'études archéologiques.
Quelques mots sur Saint-Véran, patron des bergers transhumants:
Véran (ou Vrain), ermite à Vaucluse', est choisi comme évêque de Cavaillon vers la fin du VI siècle. Il siège au concile de Mâcon en 585. Il serait mort de la peste un 13 novembre vers l'an 590 dans la ville d'Arles.
Il guérissait les malades par un signe de croix, mais c'est à Fontaine-de-Vaucluse, qu'il réussit son plus célèbre miracle. Muni du signe de croix, il débarrassa la Sorgue d'un «dragon», appelé Couloubre, qui dévorait les brebis.
Situé dans une vigne, l'oratoire est érigé par la famille Salen. Les inscriptions «Reconnaissance à saint Gens 1833 1906 RS» sont inscrites sur le fût du monument.
Quelques mots sur Saint-Gens, Sant-Gent en provençal : des documents écrits, comme la tradition orale, placent la courte vie de Gens au début du XII° siècle.
Né à Monteux, dans le diocèse de Carpentras, il quitte sa famille et son village, encore adolescent, pour vivre en ermite dans la solitude d'un vallon sauvage proche du Beaucet. D'après la légende, il y aurait fait jaillir deux sources d'un rocher.
Il meurt le 16 mai 1127 et son corps est déposé dans un rocher, près duquel une chapelle romane est élevée vers le milieu du XII° siècle.
Appuyé sur la ferveur populaire et de nombreux miracles, son culte est approuvé par l'Église. Il est invoqué pour obtenir la pluie en période de grande sécheresse.
De nos jours, comme aux siècles passés, son pèlerinage est l'un des plus fréquentés de toute la région provençale.
Saint-Gens était également imploré pour être préservé des fièvres.
L’origine de ce monument est antérieure à la Révolution, car les frères mineurs des Récollets s’y rendaient au cours de leur promenade.
La croix en fer forgé actuelle n’est pas d’origine.
Suite à sa destruction par la foudre en 1990, elle est refaite par M. Jauffret, ferronnier d’Eyguières. Le fût blanchi à la chaux, est reconstruit sur son socle d’origine qui est une pierre de meule.
Cette croix se trouve à l’entrée du mas du Moulin, propriété de la famille de Becdelièvre.
Une première croix est érigée en 1826 à l’occasion d’un jubilé.
Monsieur de Bonnecorse, alors propriétaire des lieux, la remplace en 189o par cette croix maintenant fortement dégradée, qui à l’origine portait un magnifique Christ de metal sorti de la fonderie de l’Ecole des Arts et Métiers d’Aix en Provence. Ce Christ fut malheureusement vole vers 1979.
Une très belle croix en fer forgée se trouvait dans l’allée qui mène au château de Roquemartine. Cette croix a été remplacée par les soins de monsieur de Bonnecorse en 1898.
La cérémonie a eu lieu en même temps que la pose de la nouvelle croix au mas du Moulin.
Lors de la mission® prêchée par Eugène de Mazenod, prêtre supérieur des missions de Provence, du 14 février au 25 mars 1819, la croix de l’Hirondelle est érigée sur le chemin qui conduisait à la fontaine de Bormes.
Cette croix ouvragée, en fer forgé est posée sur un piédestal en pierre.
En 1851, lors du percement de la nouvelle route de Salon, la croix est transférée sur le faubourg de l'Hirondelle, près du canal des Garrigues, à l'endroit où elle se trouve actuellement.
Mais la proximité du canal est nuisible au monument du fait du rejet de la vase extraite du canal contre le piédestal.
En 1896,n les habitants du voisinage se cotisent et leurs offrandes permettent de restaurer la base de l'édifice, de consolider le piédestal, de l'entourer d'un mur de protection et de le rendre accessible par un escalier. Ces trois dates figurent sur le monument.
A l’origine, une petite croix en fer, placée sur un piédestal, était destinée à marquer la halte des cortèges funèbres se dirigeant vers le cimetière.
Déplacée à deux reprises et fortement dégradée, la croix est remplacée par un nouvel édifice, grâce à la générosité de Camille Monier.
Le nouveau monument est béni le 3 novembre 1895, le jour des obsèques de Camille Monier.
L'ancienne croix, appelée croix des Aires, est actuellement implantée dans le cimetière à proximité de la chapelle Saint-Vérédème (2-2-2).
Lors des enterrements, le cortège faisait une halte à la croix du Repos. Seuls les proches du défunt allaient jusqu'au cimetière.
A l’origine, une petite croix en fer, placée sur un piédestal, était destinée à marquer la halte des cortèges funèbres se dirigeant vers le cimetière.
Déplacée à deux reprises et fortement dégradée, la croix est remplacée par un nouvel édifice, grâce à la générosité de Camille Monier.
Le nouveau monument est béni le 3 novembre 1895, le jour des obsèques de Camille Monier.
L'ancienne croix, appelée croix des Aires, est actuellement implantée dans le cimetière à proximité de la chapelle Saint-Vérédème (2-2-2).
Lors des enterrements, le cortège faisait une halte à la croix du Repos. Seuls les proches du défunt allaient jusqu'au cimetière.
Une première croix se trouve dans le cimetière paysager d’Eyguières, au milieu d’ifs tailles.
Pour commémorer l’agrandissement du cimetière, décidé sous la mandature de Frédéric Monier (1842-1908), cette très belle croix fut érigée dans une des allées du cimetière.
L'inauguration eut lieu le 1°r novembre 1878. Le même jour, les cendres de Pierre Joseph François Benoit, maire d'Eyguières, décédé le 26 janvier 1842, furent transférées dans ce même cimetière.
Le socle et le fût, surmontés d'une croix en fer forgée, sont en tuf. Sur chaque côté du fût on peut lire différentes inscriptions:
Joseph François Benoit
Sur les hauteurs du cimetière, face à la chapelle Saint-Vérédème se trouve une deuxième croix en fer ouvragée. Cette croix est l'ancienne croix du Repos appelée «croix des Aires».
Le socle en pierre serait celui de la croix de la place du village (place Thiers), qui se trouverait aujourd'hui sur l'oratoire Saint-Marc.
Un projet de restauration et de déplacement de la croix est à l'étude.
A l’origine les trois croix du Calvaire représentaient le Christ et les deux larrons.
Situées sur le «Cousa’» elles sont bénies le 14 octobre 1537 par l’évêque d’Avignon. En même temps que le Calvaire, il était prévu d’y construire une chapelle dite de la Sainte-Croix.
La ville fait un emprunt auprès des habitants d'Eyguières, pour contribuer à ces dépenses :
«Emprunt prest pour la ville deguières pour ayder à fayre la chapelle de la Sainte Croix et ---mont calvayre posé sus la montanhe sus le cousac terrayre d'aquest luoc deguières, trois croyes la croye de Jésus Christ, la croye du bon larron et la croye du mauvais larron.
..Monsieur Belli promettant y fayre la dite chapelle coume s'ensuit.....».
Nous ne savons pas si la chapelle fut effectivement construite ou restaurée.
En 1848, les croix du calvaire sont restaurées à l'occasion d'une mission. Dans les années 1920 il est noté une nouvelle restauration, le Christ est alors entouré de deux statuettes. Puis dans les années 1970, le crucifix cède la place à une simple croix de pierre.
En 1986 la foudre mutile en partie le Calvaire et détruit complètement une des statuettes.
La commune décide alors la réfection complète du Calvaire. Les trois croix de bois et le Christ en pierre rappellent le monument d'origine.
Le nouveau Calvaire est béni le 18 septembre 1988 par monseigneur Plano, vicaire général.
La chapelle de la Sainte-Croix, pourrait se situer en contrebas du sommet de la butte, là où se trouve un bâtiment très ancien qui présente des particularités étonnantes: cet édifice est orienté, c'est-à-dire qu'il se développe selon un axe est-ouest comme l'exigeaient les normes de construction des églises à l'époque médiévale.
Dans sa partie orientale, on voit nettement dépassant largement la maçonnerie générale du bâtiment, les vestiges d'une abside dite en cul de four, qui ne peut correspondre qu'au chœur d'une église ou d'une chapelle de l'époque romane, et dans une des pièces, on peut encore apercevoir, pris dans la maçonnerie, un fragment important de fût de colonne.
Mais, seule une campagne de fouilles pourrait certifier la présence de la chapelle de la Sainte-Croix.
La montagne ou colline du Calvaire a servi de carrière de pierre jusqu'en 1910. Cette carrière a fourni du travail à nombre d'étrangers, principalement des italiens. Le travail de casseurs de pierres consistait à fabriquer à l'aide d'un petit marteau emmanché de long, des éclats de grosseur à peu près égale, qui servaient pour la construction des routes.
La plus ancienne prédication connue sous forme de mission liée à cette croix est celle du mois d’avril 1704.
Elle fut donnée par des prêtres venus d’Avignon et dura 27 jours.
La croix de bois d’origine qui fut plantée sur le chemin, est remplacée aujourd’hui, par une sobre et élégante croix de fer au sommet d’une colonne en pierre du Verdelet, de forme octogonale. C’est au pied de cette croix que fût assassiné le commissaire révolutionnaire Bruyère lors de l’affaire dite du Col de Mélet.
On y faisait station le 25 avril, jour de la Saint Marc, pour la bénédiction des champs.
Tournée vers le sud, montée sur un piédestal, la statue en fonte est peinte aux couleurs de Marie.
Le pied de la vierge écrase un serpent, symbole du démon.
La face du piédestal, côté couchant, porte l'inscription:
«Mater divinae gratiae, ora pro nobis»
Celle du levant signale le nom des prédicateurs et la date de la mission.
On peut lire :
Au midi un quatrain de Ch. De Bonnecorse :
«Des gabins jusqu'aux Alpines, O toi que nous chérissons
Bénis de tes mains divines
Nos foyers et nos moissons»
Au nord, les vers en provençal de monsieur le Chanoine Milic :
Si l'eau "rend joli",
Tes grâces rendent les âmes belles
Répands les, ô notre Dame Sur ton peuple joyeux
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Un seul endroit pour vous accompagner pendant votre séjour.
Ce site a été développé par l’association Agir Ensemble Pour Eyguières.
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